Centre de formation montessori international

L’importance de l’auto-correction chez l’enfant

Système décimal montessori
Facebook
LinkedIn
Pinterest
Telegram
WhatsApp
Temps de lecture : 4 minutes

Le matériel didactique contrôle chaque erreur. L’enfant se corrige lui-même et le fait de différentes manières.

Maria Montessori, La méthode Montessori

 

Ces mots de Maria Montessori nous rappellent l’importance du contrôle de l’erreur dans l’environnement Montessori. Nous donnons aux enfants le matériel dont ils ont besoin pour utiliser dans un environnement préparé avec soin, et laissons le matériel, et non les adultes, faire l’enseignement. Permettre aux enfants de découvrir les réponses de manière indépendante et à leur rythme est une autre façon pour l’éducation Montessori de répondre aux besoins de tous les enfants.

Cercle d’inclusion: des matériaux Montessori avec un contrôle d’erreur intégré

Récemment, une élève des formations Montessori Academy m’a contacté au sujet d’un défi auquel elle était confrontée dans son ambiance 3/6 ans. Elle a découvert que les enfants étaient en train de se mouiller et de gâcher les activités pratiques de la vie liées à l’eau. Pour résoudre le problème, elle envisageait de supprimer complètement les activités. Elle a dit que les enfants adoraient vraiment les activités et que c’était un endroit très populaire de la classe, mais elle en avait assez de nettoyer après eux.

Son inquiétude a ouvert la porte à une conversation sur le contrôle de l’erreur. Je lui ai rappelé que les activités aquatiques comportent un contrôle intégré des erreurs. Lorsque cela est fait correctement, il y a peu de débordement. Et s’il y a un quelconque débordement, on montre à l’enfant comment le corriger et nettoyer dans le cadre du cycle de travail complet. Lorsqu’il reçoit une présentation sur le versé d’eau, l’enfant apprend les étapes nécessaires à l’ensemble du processus, lui donnant le savoir-faire nécessaire pour mener l’activité à bien de manière autonome, la compréhension de savoir quand elle est faite correctement et la possibilité d’apporter des corrections lorsqu’il effectue une erreur.

Les matériaux sensoriels sont un excellent exemple de la manière dont le contrôle des erreurs peut être intégré dans la conception des matériaux Montessori.
Par exemple, chaque cylindre d’un bloc-cylindres s’insère parfaitement dans un seul trou. De même, dans les cloches Montessori, le jeu en noir et blanc sert de témoin pour le jeu de cloches marron. Le contrôle intégré des erreurs aide les enfants à faire l’expérience par eux-mêmes s’ils utilisent le matériel correctement sans qu’il soit nécessaire de demander ou de demander l’approbation de l’adulte.

Tout doit être mis en oeuvre pour que le matériel offert à un enfant contienne en soi un contrôle de l’erreur. … Le contrôle de l’erreur par le biais du matériel incite l’enfant à utiliser sa raison, son esprit critique et sa capacité sans cesse croissante à établir des distinctions. De cette façon, l’esprit de l’enfant est conditionné à corriger ses erreurs même lorsque celles-ci ne sont ni matérielles ni apparentes pour les sens.

Maria Montessori, La découverte de l’enfant.

Une autre élève de la formation Montessori Academy a récemment indiqué qu’elle envisageait de supprimer le contrôle de l’erreur de ses cartes de mathématiques pour les primaires du cycle 2 (c’est a dire le début le l’ambiance Montessori 6/9 ans). Effectivement elle craignait que les enfants «trichent» et ne fassent pas le travail eux-mêmes. Au cours de l’année précédente, elle avait remarqué que certains étudiants vérifiaient leur travail de la même manière. Son inquiétude était que les élèves devenaient trop dépendants des feuilles de contrôle. J’ai fait remarquer que les élèves qui utilisaient le plus souvent les contrôles d’erreur étaient ceux qui trouvaient également le plus d’avantages à avoir accès aux feuilles de contrôle. S’ils avaient confiance en leurs compétences, les élèves n’auraient pas eu besoin de ce renforcement constant. Lorsque les enfants ont confiance en leurs capacités, ils n’ont pas besoin de contrôler constamment leur travail. Avoir le contrôle de l’erreur à la disposition des élèves n’est pas une béquille ni une «tricherie»; il leur permet de continuer à travailler et de réviser leur travail en cours de route. Le fait de demander à l’enseignant le contrôle inhibe l’apprentissage spontané et le met à nouveau en position de pouvoir, le dépouillant ainsi de l’enfant.

Le Dr Montessori a estimé que l’auto-correction renforce le sentiment de confiance en soi de l’enfant. L’expérience et la répétition permettent à l’enfant de se découvrir et de travailler de manière autonome.

Facebook
LinkedIn
Pinterest
Telegram
WhatsApp

Rejoingnez la communauté du CFMI !​

Inscris-toi pour ne rien manquer de nos actus, promotions, sorties, etc. !

Ne pas rater !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *